Ralentir pour mieux avancer

Tu es toujours en train de faire quelque chose ? Tu passes d’une tâche à l’autre sans jamais avoir de vrai moment pour simplement t’asseoir et être ? Tu manges en faisant autre chose ? Tu t’inquiètes constamment de ne pas en faire assez ? Tu coches sans arrêt des cases sur ta to-do list sans jamais te sentir satisfaite ? Rien que l’idée de rester immobile pendant 5 à 10 minutes t’irrite ?
Si tu te reconnais là-dedans, il est probablement temps de ralentir.

Je te dis ça en tant que personne accro à ses listes, à Google Calendar, et qui doit mettre son téléphone dans une autre pièce le matin pour ne pas commencer la journée en répondant à des e-mails. Je comprends. J’ai été là-dedans – et j’y suis encore parfois – mais aujourd’hui, j’aborde les choses différemment.

J’ai longtemps vécu à mille à l’heure : J’étais accro à l’idée de tout faire, de réussir, de toujours en faire plus.
Nous vivons dans un monde ultra rapide. Un monde qui attend de toi que tu travailles pendant ta pause déjeuner, que tu donnes toujours plus au travail, que tu fasses du sport, que tu cuisines, que tu nettoies, que tu aies des loisirs cools, que tu sois partenaire/maman/papa/tante/oncle/fille/fils, etc. Et tout ça avec le sourire.
Ce monde-là n’est pas réaliste, ni sain. Je dois souvent le rappeler à mes clientes… et à moi-même aussi.

Es-tu accro au stress ?

Je culpabilisais si je ne commençais pas avant 9h, si je faisais une pause déjeuner à l’extérieur ou si je ne cuisinais pas tout maison — pire encore, si je prenais une journée de repos complète.
Ce n’est pas sain. Ce mode de vie crée, chez beaucoup de femmes avec qui je travaille, une addiction au stress/cortisol.

Ce style de vie ralentit la guérison, car il nous maintient constamment en mode sympathique (fuite ou combat). On devient accro à l’état de stress : on mange en vitesse, on vérifie constamment notre téléphone, on pense avoir besoin d’entraînements intenses. Ce que l’on recherche, c’est ce rush de cortisol. C’est l’un des signes les plus évidents qu’il est temps de ralentir — surtout si tu as en plus des problèmes de cycle, des règles irrégulières, des maux de tête/migraines, des troubles digestifs, constipation, troubles du sommeil, etc. Tous ces symptômes sont des appels à l’aide de ton corps.

Pourquoi est-ce qu’on se sent plus mal avant d’aller mieux ?

Quand tu es accro au stress et que tu commences à te reposer davantage, c’est fréquent de te sentir anxieuse, improductive, voire encore plus fatiguée.
Beaucoup de femmes commencent à se reposer, à bien nourrir leur corps, et… elles se sentent plus mal au début. Pourquoi ?
Parce que ton corps passe d’un état de stress dominant à un état plus lent, plus détendu. Et c’est perturbant.

Le stress ralentit le métabolisme. Même si tu as l’impression que ton corps « fonctionne mieux » avec plus de cortisol (oui, il a des effets anti-inflammatoires et « magiques »), en réalité tu ralentis tes fonctions métaboliques : digestion, production hormonale, détoxification.
Avec le temps, cela crée des déséquilibres hormonaux, des problèmes thyroïdiens, et tu ne te reconnais plus. Donc oui, quand on ralentit et que le cortisol baisse, on se sent décalée. Le corps est en transition. Heureusement, ça ne dure pas.

En fais-tu trop ?

Je veux te laisser avec cette réflexion sur la régénération :
Tu fais peut-être déjà tout ce qu’il faut pour réduire ton stress : te coucher tôt, éviter la lumière bleue, méditer, préparer des repas sains, suivre ton cycle, manger des pousses de brocoli ou des carottes, prendre des compléments, écrire dans un journal, aller dehors, etc.
Tu fais tout bien. Et pourtant… rien ne change ?

Alors pose-toi cette question : est-ce que tu en fais trop ?
Tout comme on peut être accro au stress, on peut devenir accro au travail de régénération. Si le simple fait de penser à ta routine bien-être te stresse, c’est que tu en fais trop.

L’une des meilleures choses que tu puisses faire pour ta santé hormonale, c’est d’en faire moins. Simplifie ta vie. Prends plus de temps pour profiter des gens que tu aimes, au lieu d’angoisser à l’idée d’avoir oublié ta méditation, ton complément, ton entraînement, etc.
Ce n’est pas que toutes ces pratiques ne sont pas utiles — elles le sont — mais si elles deviennent une source de stress, elles ne t’aident plus à guérir.

Par exemple, un excellent point de départ : ralentir pendant les repas.
Le stress ralentit notre métabolisme et perturbe notre digestion.
Tu veux mieux digérer, mieux absorber les nutriments, optimiser ton métabolisme et ta santé hormonale ?
Ralentis à table. Respire profondément, mange sans distraction, va dehors si tu peux, et mâche bien ! Tu verras à quel point les repas sont plus agréables et combien cela aide ton corps à se réguler.

C’est un petit pas concret vers un ralentissement qui permet une vraie accélération du processus de guérison hormonale.

Souviens-toi : tu es un être humain, pas un faire humain.
Être toujours en mouvement crée un stress supplémentaire, qui n’est pas sain.
Ce stress élève ton taux de cortisol et entretient cette sensation de fatigue, ces symptômes prémenstruels.
Ralentir et te détendre peut inverser tout cela… en accélérant ton métabolisme.

Rappel : je prends actuellement de nouvelles clientes en accompagnement individuel.
Si tu veux explorer la possibilité de travailler ensemble et voir si c’est un bon fit, remplis ce formulaire pour recevoir plus d’infos !


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